Текст 2

C'était jeudi, il n'y avait pas classe, mais je voulais montrer ma montre aux copains. Alors je suis allé chez Alceste, il habite tout près de chez moi. Quand je suis arrivé devant la maison d'Alceste, j'ai crié:

- Alceste! Viens voir ce que j'ai!

Alceste est sorti de chez lui. J’ai une montre! et j'ai mis mon bras devant les yeux d'Alceste. Alceste a regardé la montre et il a dit:

- Elle est chic, la montre!

- Et dedans, comment est-elle?

Ça, je ne le savais pas. Je n'avais pas pensé à ça.

- Nous allons regarder, c'est très intéressant! a dit Alceste, et il a sorti son canif. Donne ta montre, je vais l'ouvrir avec mon canif! Je sais comment il faut faire, j'ai déjà ouvert la montre de papa!

J'ai donné la montre à Alceste, qui a commencé à travailler avec le canif.

- Ecoute, Alceste, fais attention, ne casse pas ma montre!

Mais Alceste ne m'a pas répondu. Alors je lui ai dit:

- Donne-moi ma montre, Alceste!

Mais Alceste ne voulait pas, il m'a tiré la langue. Alors nous nous sommes battus, Alceste et moi, la montre est tormbée par terre à 9 heures 10. II était toujours 9 heures 10 quand je suis rentré à la maison, la montre ne marchait plus. J'ai commencé à pleurer, mais maman m'a dit:

Ne pleure pas, Nicolas! Papa va гépаrеr ta montre.

Quand papa est arrivé pour le déjeuner, maman lui a donné ma montre. Papa a regardé la montre, il a regardé maman, il m'a regardé et puis il m'a dit:

- Ecoute, Nicolas, on ne peut pas réparеr ta montre, tu l'as cassée. Mais tu peux t'amuser avec elle, tu la porteras à ton poignet, comme avant.

II était si content quand il disait ça, mon papa, que moi aussi, j'ai été très content.

Maintenant, sur ma montre, il est toujours quatre heures: c'est une bonne heure, l'heure où. maman me donne du chocolat.

mots nouveaux:

un canif - перочинный нож

poignet(m) - запястье

Текст 3

L'ocasion qui s'ofrrait de jouer au détective était trop belle pour Pierre et Guy. Ils n'allaient point la laisser échapper! Leur présence continue dans le voisinage de la villa des Ibis n'avait éveillé aucun soupçon..

Ils avaient vu toutes les allées et venues de l'inspecteur chez la vedette. Un soir même, ils avaient entendu une mystérieuse conversation entre Prosper et un inconnu. Ils avaient compris que les deux hommes voulaient accuser le frère de Josyane, en déposant chez lui, sans qu'il le sache, un bouton de manchette...

- Il a joué et perdu, avait dit l'inconnu. Sa sœur a refusé de payer. Les soupçons se dirigeront tout naturellement sur lui.

Là-dessus," les deux garçons sont partis sans bruit, mais bien décidés à (faire l’impossible pour faire reconnaître l'innocence de Jacques Labarderie.

Aussi, le lendemain, lorsqu'ils voient arriver dans l'allée centrale du Parc du Vésinet la motocyclette de Brouillon, ils le suivent. Comme 1e policier, à cause des règlements, roule à une petite vitesse, ils n'ont nulle peine à le voir entrer chez le frère de 1'actrice. Des lors, il faut empêcher l'arrestation de celui-ci. Ils n'ont pas le choix. Tirant son stylo, Guy a écrit le mot que l’on sait, l'a glissé dans la boîte aux lettres et a tiré la sonnette. Puis, les deux garçons se sont éloignés à toute allure.

Quand Brouillon ressort de la villa Simple-Abri pour retourner vers la demeure de la vedette, X + X le suivent. Ils le voient sonner et entrer. Ils s'éloignent un peu, sans perdre de vue la grille.

Il est déjà sept heures, et Pierre rentre à la maison. En route, il se souvient de la recommandation de son camarade: prévenir la famille.

Mots nouveaux:

laisser échapper qch,qn - упустить,пропустить

soupçon(m) - подозрение

les allées et les venues - передвижения

accuser - обвинять

bouton(m) de manchette- запонка

linnocence - невиновность

Текст 4

LE BEAU BOUQUET

C'est l’anniversaire de maman. Je vais lui acheter un cadeau. Je lui achete un cadeau toutes les années depuis l’аnnée dernière, parce qu'avant l’аnnéе dernière j’etais trop petit.

J'ai pris l'argent que j'avais dans ma tirelire; j'avais beaucoup d'argent, parce que par hasard maman m’a donné dix francs hier. Je suis allé au magasin pour acheter des fleurs, un beau bouquet de toutes les couleurs pour mettre dans le grand vase bleu.

A l'école, j’avais peur de perdre mon argent, alors j’avais ma main dans ma poche, même pour jouer au football pendant la récréation. Alceste m'a.demandé: «Pourquoi est-ce que tu cours avec une main?» Alors je lui ai expliqué que je vais acheter des fleurs pour maman. Notre équipe a gagné par 44 à 32. Quand nous sommes sortis de I'école, Alceste est venu avec moi chez la fleuriste. Nous sommes entrés dans le magasin, et j'ai dit à la fleuriste: «Je voudrais_un grand, un très grand bouquet de fleurs, c'est pour maman.»

La dame a enveloppé le bouquet dans un papier transparent. Elle m'a dit: «Fais attention quand tu vas porter le bouquet à la maison!»

J'étais très content de mon bouquet, et nous sommes sortis du magasin, Alceste et moi. Dans la rue, nous avons vu Geoffroy, Clotaire et Rufus, trois camarades de classe. «Regardez, Nicolas, a dit Geoffroy, ce qu'il a l'air bête avec ses fleurs!». «Tu as de la veine que j'ai des fleurs, parce que sinon tu recevrais une gifle!» Alors, Alceste m'a dit: «Donne-les-moi, tes fleurs, je vais les tenir pendant que tu gifles Geoffroy.» Alors, moi, j'ai donné le bouquet à Alceste, et Geoffroy m'a donné une gifle. Nous nous sommes battus, et puis j'ai dit: «II est tard, il faut que je rentre chez moi», et nous nous sommes arrêtés. Alors Clotaire a dit: «Regardez! C'est Alceste maintenant qui a 1'air bête, avec les fleurs!» Alors, Alceste lui a donné un grand coup sur la tête, avec le bouquet. J 'ai crié: « Mes fleurs! Vous allez casser mes fleurs!». C'était vrai! Alceste donnait des coups à droite et à gauche avec mon bouquet de fleurs! Et les fleurs volaient de tous les côtés.

Quand Alceste s'est arrêté, Clotaire avait. sur la tête beaucoup de feuilles vertes, c'était les feuilles du bouquet. J'ai commencé à ramasser mes fleurs et j'ai dit à mes camarades: «Vous êtes méchants, voilà ce que vous êtes!».

Mots nouveaux:

Tirelire (f)- копилка

avoir l'air bête - иметь глупый вид

giffler qn - бить,дать пощечину

Текст 5

LA BELLE NIVERNAISE

Victor avait presque quinze ans. C'était un gars tort. II Travaillait sur la Belle Nivernaise et commençait à bien connaître son chemin. La Belle Nivernaise était un bateau qui transportait le bois. Victor travaillait à bord de ce bateau avec la famille Louveau.

Cette fois la route à Paris était difficile. La Seine était grossie par les pluies d'automne. Les Louveau ont débarqué le bois sur le quai à onze heures du soir.

Dans la nuit la Seine était encore montée. L'eau est arrivée sur le quai. On a chargé vite le bois sur la charrette de 1'homme qui 1'achetait.

Tout à coup ils ont entendu un grand bruit. La Belle Nivernaise se détachait du bord.

Louveau et sa femme étaient sur le quai.

La mere Louveau a crié: «Mes enfants!»

Trois enfants étaient sur la Belle Nivernaise. Victor était aussi là.

II a couru au gouvernail et a crié: «N'ayez pas, peur!»

Le bateau allait à la dérive. Mais Victor gouvernait. Le bateau allait vers le pont; Victor voyait le drapeau rouge qui montrait la route.

La Belle Nivernaise a passé sous le pont et des pontiers ont lancé un croc. Le bateau s'est arrêté, puis s'est approché du quai avec son équipage d'entants et son capitaine de quinze ans.

Le soir, tous étaient dans la cabine du bateau, et Victor à sa place, à la place du capitaine.

D'après Alphonse Daudet, Œuvres choisies

Mots nouveaux:

la Seine était grossie - Ha Сене паводок

charger - погрузить

se détacher - отвязаться

gouvernail(m) – штурвал

dérive (m) - берег

I. Lis ce texte. Fais le devoir après le texte.


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